Samares, présentée à la Galerie d'art du parc en 2017.

Taillée à l’aide d’un procédé industriel dans une pellicule de Mylar argentée, une multitude de découpes en forme de semences d’érable, attachées par un mince pédoncule, virevolte sur un plan vertical. Sous le souffle d’une brise artificielle couplée à des éclairages dirigés, la danse obnubilante des samares métalliques ornemente de jeux d’ombres, de miroitements et de bruissements lumineux l’espace environnant. Les effets ainsi produits s’apparentent aux scintillements que l’on observe lorsque la lumière du soleil se reflète sur l’eau tout en donnant l’illusion de textures et de glitchs communément associés à l’esthétique de certaines images numériques.